Brenne + Verdon 2019 – Récit de séjour 1/2 – Un bonjour de « Hollande »

Les jours ne se ressemblent pas et sont riches de découvertes, mais pourtant passent vite… Mon ordinateur et mon mobile, dont je ne me sépare jamais, sont laissés de côté la plupart du temps. Certains écrits, démarches et eMails en prennent du retard ! Ainsi que le récit de notre épopée sur ce blog. J’en suis navré. Pourtant, c’était à prévoir… après dix mois de bitume francilien et d’informatique à plein gaz, passer mon temps à taper des textes devant de si beaux paysages aurait été un comble.

Merci encore à la Petite Brenne de nous avoir accueillis. Merci à Anja, Carrel, Charlotte et les autres. Un camping unique en son genre : le nombre de mosaïques disséminé partout dans le domaine est impressionnant, au point que je ne suis pas certain d’avoir tout vu malgré mes nombreuses vadrouilles. La gestion est familiale, et ici le « tout commercial » n’existe pas. La direction refuse d’ailleurs de recevoir plus de 150 familles à la fois, afin de préserver un grand espace pour chacun.

Bien qu’en Indre, nous sommes plus en Hollande qu’en France… On entend autant parler français que sous la tour Eiffel, autrement dit très peu. Il n’y a quasiment pas de personnes seules, la plupart des vacanciers étant des couples ou des familles. Plusieurs petites communautés vivent ensemble, les français, flamands et hollandais se fréquentant malheureusement peu. Si la barrière de la langue fut présente, ce fut toutefois l’occasion de travailler notre anglais, à défaut de notre hollandais (là, je n’ai appris qu’à dire « bon appétit », « aite smaqueleu » en phonétique hexagonale). La plupart des gens sont donc anglophones, ouf !

Pour une gestion familiale, La Petite Brenne a une infrastructure et des animations qui mériteraient des étoiles supplémentaires. Atelier quotidien de mosaïque, sculpture sur pierre, cirque, promenade en cheval ou poney, petite salle de jeux, trois points de baignade (dont un étang), sauna, service de massage, cours de yoga… le quotidien est orchestré par des passionnés et de gros bosseurs. Carrel, notamment, a presque un pouvoir d’ubiquité.

Chaque nouvel arrivant est accueilli par un verre offert au bar et une feuille à remplir en présence d’une personne de la direction, qui explique le fonctionnement du domaine. Concernant les body-paintings, notre présence officielle était indiquée sur le tableau d’animation, chaque jour à 16 H, même si certains modèles sont venus plus tôt. Pour le projet Symbiose, certains côtés ont été très positifs, d’autres non. Comme d’habitude, je vais débuter par les côtés « moins ».

. Un public peut ouvert au body-painting & shooting. Bien sûr on ne peut en vouloir à personne, chacun ses goûts, chacun ses intérêts. Le nombre de participants est resté en deçà de nos sessions classiques.
. Une cagnotte qui a eu faim ! Sur 10 jours, la tirelire à libre donations a à peine dû dépasser les 10 euros (!). Ce qui n’était encore jamais arrivé. Je regrette que trop de parents cherchent à offrir un body-painting « fun » à leurs enfants, sans photo, sans songer un instant que nos frais sont réels et nos moyens modestes.

Quant aux plus…

. Quelques modèles d’exception, qui ont tant apprécié leur expérience que nous avons apprécié de les rencontrer. On repart avec quelques TRES belles photos, et des contacts que nous allons peut-être suivre sur plusieurs années. Ce qui est un gros « plus » supplémentaire, car renouveler l’expérience avec les mêmes personnes d’été en été est ce qu’il y a de plus plaisant, mais aussi de plus délicat à mettre en place.
(Nota Bene : oui, j’ai bien body-painté aussi du cheval).
. Un séjour sauvé in extremis par Manuel (merci à lui !) photographe « dépêché » en urgence suite à un imprévu, qui a pu honorer toutes les séances photo.
. Une excellente ambiance entre les employés du domaine, les bénévoles et la direction. Chaque midi un repas copieux était servi, un plat le soir, un petit-dèj le matin. J’ai également beaucoup apprécié les 50 € de compte au bar, offert par la direction à chaque bénévole. De fait, je me suis mis un peu au rythme hollandais : gouda le matin, déjeuner à heure très fixe, et consommation de bière (modérée) en pleine journée.
. Enfin, là où il y a des inconvénients il y a aussi des avantages : avoir plus de temps nous a permis de profiter de l’étang, des piscines, balades en forêt, sauna, méditation, dessin… un vrai lieu de ressourcement.

Suite à cela, je suis allé à Saint-Etienne rejoindre Geoffroy, habitué de la Genèse et Ferreyrol, pour quelques jours de randonnée.

Au moment où j’écris ces lignes, je suis dans le train pour atteindre le camping naturiste Verdon Provence dans la journée. Il fait beau. J’ai conçu de nombreux nouveaux motifs qu’il me tarde de peindre en pleine nature…

Une réflexion sur “Brenne + Verdon 2019 – Récit de séjour 1/2 – Un bonjour de « Hollande »

  1. Comme Alexis nous y a habitués, c’est avec grand plaisir que je parcours son récit sur son séjour à la Petite Brenne… Je ne connais pas cet endroit, mais la façon qu’il a de le décrire dans les moindres détails donne vraiment envie de découvrir ce petit paradis. J’ai hâte de voir les photos de ses dernières réalisations qui ne manqueront pas de surprendre, j’en suis convaincu !

  2. J’étais a la petite Brenne cette été, comme plusieurs années, ma fille y était modèle pour vous (et je suis Hollandaise). J’ai lu ce que Alexis a écrit… aucun moment j’ai pensée `a donner de l’argent… je m’excuse… La petite Brenne est un camping ou on n’a pas besoin d’avoir son portemonnaie avec soi pendant le séjour. Si les animations coutent de l’argent, cela se voit sur la carte du bar. Ca explique peut-être le cas de ne pas avoir reçu de l’argent pour vous…
    Pour moi le courage de ma fille de faire le body painting était super! Les jeunes ne sont pas souvent tout nus `a la Brenne et elle l’a fait sans problème!

    1. Bonjour Pauline, merci de ce message. Je vous envoie les photos par eMail. J’espère que votre fille a aimé la session. Concernant la tirelire, nos body & shooting ne sont pas payants : ils sont à libre donation, ce n’est pas pareil… chacun fait comme il veut. Ceci dit, si jamais vous souhaitez participer il y a la page Hello Asso 🙂

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