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Eh oui ! Comme l’ont déjà montré certaines photographies (et d’autres à venir), le projet Symbiose s’est fendu de quelques séances en milieu… fermé, non naturel, de soir, dans un appartement parisien. Plus ou moins tout le contraire de ce qui est expliqué dans le concept. J’assume ! Toute structure doit savoir bouger, faire des exceptions, évoluer. Je dirais même que s’éloigner parfois du cadre naturel permet de mieux y revenir.
Mais pourquoi body-painter et shooter en appartement ?
Tout d’abord car ces sessions ont eu lieu dans la froide période parisienne. Je cherchais alors un moyen de continuer coûte que coûte à peindre quelques modèles, quitte à omettre momentanément certains principes. N’ayant encore jamais tenté l’expérience, rien que cela était une bonne raison de se lancer. Enfin, cela donnait l’occasion de mieux faire connaissance avec le photographe Tom Atome, ainsi qu’avec quelques modèles qui attendaient une peinture depuis déjà un petit moment.
J’avoue avoir été surpris par la qualité des résultats. Notamment, le face painting d’Alice (déjà en ligne ou pas encore, selon le moment où vous lirez ces lignes) donne un effet assez saisissant. Merci de nouveau et encore bravo à Tom, qui a su mettre chaque modèle à l’aise, les faire rire, les émouvoir, leur donner l’occasion de s’exprimer. Étant pour ma part un peu plus dans mon monde de peinture, presque à la limite de l’autisme, j’étais fort heureux de ces comportements « opposés ». Nos travaux se sont, de fait, équilibrés.
Trois à quatre soirées se sont ainsi déroulées au cours de la saison hivernale 2017. Entre autres enrichissements, j’y ai découvert toute la finesse du face painting, une technique que j’avais encore peu expérimenté. Ah vraiment, en art dès qu’on pense maîtriser quelque chose il suffit de modifier le gouvernail d’un tout petit angle pour être projeté en des territoires inconnus. Des territoires où tout doit s’apprendre de nouveau !
J’ai d’ailleurs remarqué de fortes différences d’un face painting à un autre. Le contraste entre le premier et le dernier shooting était lui-même contrasté, le photographe assimilant de plus en plus (et rapidement !) les notions de face painting et de body painting. C’est aussi la première fois que certains modèles de Symbiose se sont entièrement dénudés en un espace clos et privé. Je me demandais si ça n’allait pas avoir quelques effets ambigus, or absolument pas. Tout s’est déroulé aussi naturellement que pour un modèle venant poser pour un peintre, ou pour un atelier de croquis de nu… en milieu fermé, j’ai toutefois pris soin, bien entendu, de n’avoir que des personnes majeures, contrairement aux campings où les mineurs accompagnés de leurs parents sont les bienvenus.
J’espère que ce petit retour d’expérience vous a donné envie d’en voir et d’en savoir plus… Pour cela, il vous suffit de fouiller le blog pour ce qui a déjà été diffusé, et de patienter un peu pour le reste. Quant à l’avenir, il est possible que de nouvelles séances studio aient lieu, bien que je reste viscéralement attaché au cadre naturel.