Héliomonde 2018 – Récit de séjour – Soleil francilien

J’ai à peine le temps d’écrire ces quelques lignes parmi toutes les tâches à effectuer, plus ou moins urgentes, de la rentrée. Reprise de mes ateliers dans les écoles, des anniversaires science, mon site bien-être, écrits littéraires… et d’autres choses encore. De leur côté, les deux photographes ayant participé aux trois séjours Symbiose estivaux sont également au taquet. Pour les articles de visuels régulièrement publiés, rappelez-vous que c’est la « magie » d’Internet : ils sont programmés à l’avance. Je comptais rédiger une petite missive le jour même de notre retour d’Héliomonde, nous sommes déjà le surlendemain !

L’histoire ne fait que commencer et pourtant, il y a déjà un bilan à tirer : celui de cet été, bien entendu. Tout d’abord, merci à Rodolphe et Jérôme (cliquez sur leurs prénoms pour visiter leurs books) de s’être autant donnés du premier au dernier jour de leur présence. Merci à Michel Sarrazin, directeur d’Héliomonde, pour son soutien indéfectible, ainsi qu’à toute l’équipe, Charlotte, Matthieu, Sébastien, Kezia, David et tous les autres. C’était un vrai plaisir de fréquenter un personnel souriant et sympathique, toujours aimable et prêt à l’échange.

Ceux qui ont l’habitude des brasseries parisiennes et même des campings savent que ce n’est vraiment pas si courant. La météo nous a fait vivre de véritables giboulées d’été, allant du tout frisquet au très chaud, en passant par orage, pluie, mais aussi soleil frôlant le caniculaire. Malgré les quelques matinées froides, nous avons eu des participants tous les jours ! Beaucoup de bons retours venant d’eux, ainsi que des visiteurs et résidents, grâce notamment à un stand voyant sans être imposant : excellente idée de Jérôme d’afficher des photos sur la grille. C’était intense, au point qu’il n’y ait eu que peu de temps libre pour notre binôme, temps de piscine et de sauna vraiment réduit, mais on ne va pas s’en plaindre.

Et comme toujours en cet espace, des instants de grâce pendant lesquels je peins dans un silence religieux, embellit par les chants d’oiseau et le vent dans les arbres. Magnifique lieu pour cette recherche d’harmonie qu’est la nôtre. Symbiose poursuit donc sa quête de collection photographique et artistique représentative de l’humain dans toute sa diversité. Pour ce troisième rendez-vous, nous avons encore eu un régal de modèles, tous s’étant montrés patients et investis. Et de la patience il en a fallu, car il m’est arrivé régulièrement de body-painter une seule personne pendant deux heures d’affilées, voire trois. La tendance se confirme : moins de modèles et davantage de temps passé avec chacun.

Les résultats graphiques sont encore plus aboutis que ceux de l’été 2017, actuellement diffusés sur le blog. Les quelques points faibles du séjour : je peine toujours autant à trouver une personne âgée, et un modèles aux vraies rondeurs ; quelques inscrits aux abonnés absents ; je note également la disparition inexpliquée de plusieurs photos collées à du carton-plume (visiblement un vol). Les points forts : un shooting aux premières lueurs de l’aube pour une peinture débutée à 4 H du matin ; un couple peint un jour de mauvais temps à l’intérieur même de La Paillote (le restaurant d’Hélio. Merci Sébastien ! ) ; une tirelire à donations qui nous a remboursé nos frais (grand merci à chacun) ; une danseuse en herbe qui a joué avec les feuilles ; le retour d’Alex, femme très dynamique en fauteuil, afin de réussir cette fois le motif que j’avais loupé au séjour précédent ; une famille de 4 personnes qui a fait de la grimpette !

Et bien d’autres belles expériences… Le meilleur reste donc à venir. Patience, là encore… De nouveau, nous sommes confrontés au facteur temps : plusieurs milliers de clichés à trier, puis envois aux modèles, retravail de certains cadres et couleurs, programmation sur le blog puis certainement commencer à démarcher les lieux d’art et diverses galeries. Post scriptum : était-ce là le dernier séjour avant l’été prochain ? On s’interroge… à voir. Si la direction est partante, que l’on trouve des dates disponibles et des modèles intéressants, il est possible que l’on revienne une ou plusieurs fois d’ici novembre pour des séjours courts, avec un nombre limité de modèles convenus d’avance. Affaire à suivre, comme toujours…

 

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