Je n’en suis pas encore aux préparatifs mais dors et déjà à la préparation !
L’appareil photo et son objectif sont en route… Vous saurez quoi sous peu. Exit le Lumix FZ 300 qui m’a tout de même assez déçu, comme certains d’entre-vous le savent (enfin, ceux qui suivent… fidèlement ce site. Soit tout de même quelques-uns). Nombre de photos de l’été 2024 restent belles (il m’en reste encore beaucoup à vous montrer) mais auraient pu, auraient dû, être encore bien mieux. Certes il y avait mes motifs, mon regard, ma technique à améliorer, et qui s’améliorera encore… mais pas seulement. La qualité de l’appareil a également joué, et cette dernière n’était pas tout à fait au rendez-vous.
D’ailleurs, plus le temps passe, plus je remarque les défauts de toutes ces dernières photos. Tout compte fait, je suis peu satisfait de plusieurs rendus. Mon dessin pas assez abouti… ou bien ma mise en valeur du modèle ne fonctionne pas toujours. Ou pas tant que cela…
En réalité, tant mieux ! Mon regard s’affine, je deviens plus exigeant envers moi-même, je vais donc travailler davantage pour aller encore plus loin. N’appréciant guère l’art qui stagne, avec ce projet je suis servi : aucun été ne ressemble vraiment à un autre. C’est fou comme on change : plus d’une photo qui me semblaient sublimes en septembre me paraissent fort moyennes aujourd’hui. Là encore tant mieux : le challenge n’en sera que plus intense.
Dans quelques jours, premiers essais photographiques. Pas encore en conditions optimales, certes, je vais en tout cas étudier les différents effets et possibilités du matériel. En attendant, j’en suis à un gros tri des motifs. Revoir, réévaluer, soupeser, changer d’angle, reculer, se mettre plus près… Et par ailleurs, créer ! Plusieurs fois par semaine, je teste des courbes, angles, symboles, tracés, sortes d’écritures… Création artistique est excitante ! Je suis enchanté de voir apparaître tant de nouvelles formes, concepts de dessins, motifs, que j’ai dors et déjà hâte d’appliquer sur les vacanciers qui le voudront bien. Certains types de dessins reviendront, bien entendu. D’autres seront totalement inédits, tout en restant dans mes inspirations de base. Lettrage, art brut, arts anciens, maya…
Spontanéité ? Cela va de soi. C’est juste qu’il n’y a pas meilleure improvisation que lorsqu’il y a également eu anticipation. Une fois sur place, tout évolue de nouveau. C’est toute la savoureuse petite magie de la démarche… Selon le souhait du modèle, l’instant présent, la morphologie, la couleur de peau…
(Aurais-je en juillet 2025 un peu plus de personnes noires et de personnes âgées ? …Espérons 🙂 )
J’ai tant d’autres espoirs ! Retrouver des modèles de l’année dernière / Monter le mont Ventoux en moins de 3 H / Trouver des gens patients qui accepteront de loooong dessins comme j’aime tant les faire / Que les boulistes intolérants se soient calmés / Faire briller mes couleurs métallisées / Tester de nouveau le néon noir à l’intérieur du Mas / Aider à quelques animations au club / Parler musique avec KSNIE / Ne dessiner que du bleu sur un corps mais de 6 tons différents…
Par ailleurs, une autre force de la période estivale qui approche sera la couleur.
Plus de 60 !
Il a fallu fouiller les différents sites, chercher les feutres que je ne possédais pas encore, comparer les tarifs. En tombant parfois sur du japonais sans aucune traduction ! (Noms de couleurs, en japonais, sur photo… Donc sans même la possibilité de copier-coller un texte sur un site de traduction automatique). Il a fallu sacrément bidouiller. Dénicher enfin mon bonheur, commander.
Rouge foncé, bleu métallisé, rouge fluorescent et j’en passe tant !
Ce n’était pas suffisant, et je me suis relancé, bien plus encore que l’année passée, dans le jeu des mélanges. De préférence sans trop en renverser, mais est-ce seulement possible ? Ouvrir des feutres, sortir pince, verre et pipettes, prendre un bleu clair, ajouter quelques gouttes d’ivoire pour l’adoucir, mélanger, observer, reprendre jusqu’à obtenir le bleu pastel de mes rêves…
En tout pas moins de 25 couleurs créées, dont du rouge châtaigne, du vert en colère et du gris mauve. Autant se lâcher un peu. J’ai ainsi passé je ne sais combien de temps à faire évoluer une couleur jusqu’à obtenir un résultat que j’aime vraiment. Du sur-mesure, encore mieux que tout ce que pourraient m’offrir des mallettes Posca, si complète soient-elles ! Cela en devient presque addictif. Il y a un côté jouissif à ajouter, mélanger, vérifier le résultat, mélanger encore… C’en est fascinant. Presque une sorte de retour à l’enfance, lorsqu’on s’émerveille de tout. Un mélange entre un état d’esprit naïf, enfantin, et un professionnalisme de rigueur.
Les séjours approchent ! – Encore un grand merci à Luana d’Héliomonde, Obryan et Sophie de Bélézy. Entre autres…
N’hésitez pas à en parler au tour de vous. Qu’on se le dise !
Et passez donc me voir…