Alors cette rentrée, en quelle mode la met-on ?
En mode déprime, en mode dynamique, stressé, apaisé ?
J’espère que votre été fut l’occasion de ressourcement et d’expériences enrichissantes. Et que ces mois automnaux qui s’annoncent sont accueillis avec envie.

         .

Me concernant, oui. Pour l’heure, du lundi au vendredi, je ne me consacre plus qu’aux projets persos (et les week-ends aux prestations d’anniversaires chez les particuliers).
Au programme ? Ouverture imminente de mon blog sur la dépression et les troubles psychiques, collages street-art dans Paris, conception de nouvelles animations d’anniversaire… mais également bien entendu, tout ce qui concerne le projet Symbiose.

De nouveau, les tâches vont être nombreuses. Points à faire avec les photographes, sélection des photos (plusieurs milliers à trier!), travail des images… mais aussi et surtout, oui, enfin : démarches auprès des galeries d’art. C’est décidé, c’est pour 2019 !

Non pas que nous n’avions pas la matière suffisante jusque-là. Cela fait au moins un an que la collection de clichés est suffisamment variée, représentative de tout type de physique, bref tout à fait honorable et méritant d’être présentée à des professionnels du milieu. C’était surtout un blocage à dépasser. D’ici quelques semaines, j’irai donc à la rencontre des premiers galeristes. Certes, s’il est essentiel d’exporter le message en dehors d’un circuit fermé, cela donnera quelques côtés « commerciaux » au concept… c’est toutefois indispensable. Trop souvent, le manque de budget freine les souhaits, et mener de régulières ventes de tirages pourrait rendre beaucoup, beaucoup de choses possibles. De séjours à l’étranger en achat de lumières, les envies ne manquent pas !

Mais au vu du titre de l’article, nous ne sommes pas tant là pour évoquer l’avenir et le présent que le récent passé. Alors donc, comment l’été s’est-il déroulé ?

Déjà, ces deux mois placés sous le signe de l’art n’auraient pas été possibles sans un certain nombre d’acteurs.

Anja et Carel, les propriétaires de la Petite Brenne / Manuel, photographe dépêché en urgence / Mélanie, gérante du camping Verdon Provence / Samy, auteur de la plupart des shootings de Verdon / Jérôme, auteur des shootings à Héliomonde / l’équipe du resto d’Hélio et celle du resto de Verdon / Michel, gérant d’Héliomonde / et bien entendu les modèles. Juliette, Tom, Aurélia, Didier, Clara, Joshua, Anne-Sophie, Zulia, Daniel, Lou et les autres.

Un grand merci à tous, et pardon d’avance à ceux que j’oublie.

Cette année, la tendance artistique marque un tournant : plus aucun body-painting ne s’achève en moins d’une heure, de même pour les shootings. Pour moi, un vrai motif prend trois bonnes heures (et encore je me limite). Inconvénient : tout est plus compliqué à gérer. Le repas, le temps du midi, l’agenda du modèle, la lumière naturelle… Avantage : les résultats sont plus beaux que jamais.

A la Petite Brenne, les magnifiques mosaïques nous ont aidés à dénicher de beaux spots. On a pu bosser notre anglais, étant en « terre étrangère » 🙂 avec un public à presque 100 % hollandais. Que ce soit en ce lieu ou ailleurs, je note qu’on a beau évoquer sans cesse le « boom » du naturisme en France, le jour où les étrangers se sauvent les centres seront très nombreux à fermer. L’heure n’est donc pas au chauvinisme, heureusement qu’ils sont là !

A Verdon-Provence, les lieux de shootings étaient à couper le souffle. Un immense lac, des collines, de la roche, des montagnes… tout le charme décrit par Marcel Pagnol s’y retrouve. Les incendies passés ont cependant laissé de nombreuses traces, toute la difficulté fut de gérer le soleil, presque « trop » présent… les zones d’ombre étant très limitées. Elément inattendu, j’ai shooté moi-même plusieurs fois et ai vraiment aimé les résultats. Je tente également d’accompagner chaque shooting, mes idées de spots et de pauses étant toujours plus nombreuses.

A Héliomonde enfin, on connut un départ rocambolesque : deux jours entiers d’intempéries ! Rien de plus déprimant qu’un domaine désert, envahi par les flaques boueuses. Décidément nous sommes bien peu de choses… Un temps estival digne de ce nom est ensuite revenu, on put réaliser de vraies belles créations, tant picturales que photographiques.

Nous revenons donc avec de beaux échanges, expériences, rencontres. Et d’excellents clichés.

Et pourtant ! Pourtant, ce fut l’été des déboires et des imprévus. Soucis personnels, temporels, d’organisation, d’agendas, de sous… Rien ne s’est tout à fait enchaîné comme il se devait. Toujours ce petit boulon dans l’engrenage, risquant de tout faire sauter à chaque instant. Cumul de plusieurs facteurs malchance, effet en chaîne : juillet comme août ne fut pas de tout repos. Sans doute est-ce le prix à payer pour faire de l’art, du vrai. Celui qui, de par sa simplicité, est complexe à mettre en place. Celui qui recherche la magie, la beauté et l’harmonie.

Désormais, le post-travail va commencer à petits pas. Je sais que certains s’interrogent : quand verra-t-on tous ces résultats ? Rien n’est encore certain, une bonne partie des modèles ne souhaitant pas quelque diffusion que ce soit sur Internet. Plusieurs publications pourront sans doute se négocier, pas toutes. A mes yeux ce n’est pas essentiel, l’objectif premier restant les galeries et non ce blog. Je diffuserai ce qui est possible, en temps voulu. Patience, mais il y a de toute façon déjà assez de matière avec les anciens shootings pour vous contenter en cet espace au moins jusqu’à fin février 2020.

D’autres clichés seront ensuite diffusés, bien entendu. Comme on s’oriente, quoi qu’il en soit, vers moins de modèles pour plus de qualité, la fréquence des publications sera peut-être plus lente. Vous verrez, on n’y perdra pas au change, bien au contraire.

En souhaitant une bonne rentrée à tous et à toutes, je rappelle ma disponibilité pour tout contact et tout échange.