Le départ approche !
Pour la présentation du stand, je ne dois pas me planter comme l’été 2021 où mes visuels étaient minimalistes. L’occasion d’acquérir enfin une imprimante couleur et un plastificateur : j’imprime plus d’une cinquantaine de feuille A4 présentant un petit best-of des shootings passés. De nos jours, même une machine de base donne de très bons rendus. Une grosse collec’ de feutres, de magnifiques clichés… me voici armé.
Jour J : vadrouille et dévissage. Un séjour body-painting se gagne à la sueur !
Sur la feuille de route, l’affaire ne s’annonce pas si complexe : pédaler avec sac a dos et remorque jusqu’au RER B, aller d’Aulnay à Paris, descendre, pédaler jusqu’à Montparnasse, mettre le vélo sous housse (obligation SNCF), prendre le 1er train, le second, pédaler jusqu’au Ferry, débarquer à Soulac, et dernier pédalage de 22 km pour arriver à Euronat. Pas si simple en réalité, surtout que la remorque doit être constamment retirée puis remise pour franchir les escaliers.
La journée fut longue et sportive, et l’arrivée ne se fit qu’en soirée. En guise de récompense, une bonne assiette de charcuterie… aussi et surtout un magnifique coucher de soleil accompagné, fait rare, d’un tout aussi splendide lever de lune, pleine et entière ! Il suffit de se retourner pour voir l’un ou l’autre.
Premiers jours : une foule de sensibles à l’art
La découverte des lieux prend un sacré temps : Euronat est d’une taille démesurée ! De quoi se faire de véritables randos, que ce soit à vélo ou à pieds. J’opte plutôt pour le vélo… Rien de plus banal ici, festival permanent de bicyclettes. Quelques voitures aussi mais peu, et qui roulent fort prudemment. On me parle de 10 à 12.000 personnes, j’ose à peine y croire : après vérifications, le chiffre serait bien réel.
Il est vrai que je n’avais jamais vu autant de monde observer les photos body-painting. Il faut dire que je profite d’une visibilité au top du top : deux gros panneaux me sont accordés sur lesquels je parviens à coller presque toute ma sélection ! Qui plus est, je peux laisser l’ensemble H 24 dans la zone commerciale, point central de la station balnéaire.
Les bonnes vibes ! Des tonnes !
Ainsi, du premier au dernier jour, je ne cesserai de voir des vacanciers s’arrêter devant les clichés et les regarder, parfois assez longuement. Tard le soir, j’en vois même qui allument la lumière de leur mobile exprès ! Les compliments et remarques bienveillantes pleuvent, j’en suis ravi.
Surtout, je remarque que beaucoup de gens prennent vraiment le temps de détailler les photos, d’en parler entre eux… leur intérêt est réel et palpable. Très « égotiquement », l’air de rien, je passe de temps en temps incognito pour observer les observateurs, écouter ce que l’on dit. Pratique, car ainsi j’entends les propos les plus sincères.
Concernant le stand, je ne suis tenu de l’assurer que 2 H par jour, de 18 à 20 H. Ce qui me convient bien : comparé à certains séjours où je « charbonnais » presque du matin au soir, je tiens ici à me ressourcer, déconnecter, prendre du temps pour moi. J’en ai vraiment besoin ! Néanmoins, je suis bien vite face à une première surprise. Et de taille…
Un stand Symbiose visité, apprécié… Mais…
Le nombre de vacanciers touchés par la démarche est si impressionnant que j’envisageais un succès monstre. J’allais quasiment être « harcelé » de demandes pour body-painter et photographier. Or, c’est plutôt le contraire ! Non pas qu’il n’y ait aucun participant, loin de là. Mais ils sont peu nombreux. En fait, sur l’ensemble du séjour, j’aurai autant de monde (voire moins) que dans des lieux naturistes dix à cent fois moins peuplés. Si ! Je ne me l’expliquerai jamais vraiment.
Première semaine : shooting, body-painting… et activités variées
Ma foi, je décide de prendre les choses comme elles viennent, et avec le sourire. Je supposais que l’horaire 18-20 H ne serait que théorique, et que d’autres rendez-vous body-painting / shootings artistiques seraient pris en d’autres créneaux. Et comme finalement ce ne sera pas le cas (ou peu), je ne m’en tiens qu’à mon engagement de base afin de profiter à fond du domaine. Quelques jours avant mon arrivée, j’envisageais de réaliser un peu toutes les randos vélo du département. En réalité, la variété du domaine donne surtout envie de rester sur place. C’est ce que je fais… Après tout, 335 hectares si ce n’est pas suffisant !
A suivre…
Dans la partie 3, nous découvrons toute la singularité des lieux.