20 juillet – Timing serré
Veille des séjours. Résolution in extremis de mon souci d’imprimante, vraiment cet HP Laser MFP 178 (référence complète pour mettre en garde) est une machine montée tout droit des enfers. QUE des soucis depuis au moins deux ans ! Appareil changé une première fois, puis une seconde, puis Toners dysfonctionnels… Mais tout ceci vous intéressera bien peu.
Pour l’heure, l’essentiel est ce que j’ai entre les mains : de nombreuses photos couleurs, soigneusement plastifiées par votre serviteur. Je trie, emballe, puis en envoie une bonne poignée au domaine de l’Eglantière et du Colombier. Ces campings naturistes ont accepté d’exposer les clichés jusqu’à fin août, minimum, excellente façon de débuter l’été (on approche pourtant déjà de la moitié. Que ça passe vite). 2024 sera une année exceptionnelle en terme d’expositions :
- Domaine Laborde (ayant déjà accueilli le projet Symbiose en résidence artistique, tout comme l’Eglantière et Héliomonde). Des impressions sur bois pour un affichage extérieur, sur des panneaux spécialement installés pour l’occasion ! François Teulié et son équipe sont vraiment fantastiques.
- Héliomonde.
… mais si vous suivez mes aventures vous savez déjà tout cela 🙂 …
- L’églantière, donc.
- Le Colombier, de fait.
- Devèze, naturellement !
- Et enfin certainement Bélézy, qui sera le séjour 2024 Number Two.
Sauf erreur mathématique, ça nous fait tout de même… pas moins de…
SIX EXPOSITIONS ! C’est du lourd, comme on dit dans nos campagnes.
21 juillet – Top départ
Ouf ! Mon éloignement de Paris est ostentatoire : non, les J.O. je ne veux en être. Tout a été calculé pour, ou presque… Il me restera une semaine de battement avant le come-back francilien. Pourquoi pas Carpentras-Arles en train début août pour randonner sur le fameux chemin de Saint-Jacques de Compostelle ? Nous verrons bien. Pour l’heure, direction le Gers où m’attend le camping Devèze.
J’échange un peu au cours du trajet avec mes voisins, paye un café, puis grosse attente avant le car qui me déposera à une dizaine de bornes de ma cible. J’écoute les milles petites histoires de la conductrice aux airs de chauffeur poids lourd un peu bourru, puis suis déposé dans une petite ville assez désertique. Il pleut ! Une présence humaine ici, en ces lieux et cette temporalité semble singulière : des voitures passent, on me regarde un peu comme un extraterrestre. Carole, co-gérante des lieux, vient me chercher.
Pour l’heure, la grisaille domine nombre de régions ! Plusieurs campings m’ont fait part d’un début d’été pas formidable. Heureusement ça ne durera pas, et dès le lendemain le soleil est de retour. Et nous quittera rarement jusqu’à la fin des séjours.
(Dont plusieurs épisodes franchement caniculaires, tant à Devèze qu’à Bélézy. Certains vacanciers s’en plaignent, moi j’adore. Nu dans la nature sous l’ombre et la fraîcheur des arbres, trois à cinq douches froides par jour, on aurait tort de râler).
Je suis logé dans une belle tente-chapiteau juste en dessous de l’accueil.
Nota Bene : Je sais ! C’eut été la moindre des choses de prendre des photos de-ci de-là : le stand, le collage des feuilles, les lieux, les environs… Mais je ne suis décidément pas de la génération selfie. Je n’y pense quasiment jamais. Je me bornerai donc ici à mettre des images glanées sur le net, le plus souvent sur les sites web de Devèze et Bélézy.
(Avec un léger mieux pour Bélézy, comme vous le verrez sous peu). La culture du cliché impromptu m’échappe. Pour moi, la photo c’est avec un vrai appareil, en cherchant à faire de l’art. Merci à Google, partenaire officiel du projet Symbiose, d’avoir fourni les images de cet article 🙂
22 juillet – Au camping Devèze
Après une première nuit, au matin, vient bien entendu la traditionnelle visite des lieux. De la nature enfin, de la vraie ! Mon œil photographique est à l’affût des spots, je flâne, note et glane. Entre autres, le domaine compte un magnifique lac, et quelques points de nature tout en roche et en relief. Fabrice et Carole ont racheté Devèze il y a peu, moins d’un an je crois.
Conséquence, ils sont pris du soir au matin à d’innombrables tâches, avec un dynamisme et une bonne humeur à toute épreuve. Jamais le moindre signe d’agacement malgré toutes les difficultés liées à pareille gestion, chapeau bas les amis. Je fais connaissance de l’équipe, Vinny, Nicolas, les animatrices… J’installe mon stand, ainsi que l’expo qui décorera la salle commune pour tout l’été… et peut-être ceux à venir. Je galère pour que tout tienne bien, ça colle, puis ça tombe, il faut bidouiller, bricoler… ça finit par fonctionner. A peu près… Des dizaines de feuilles plastifiées sont aux murs, c’est tout ce qui compte.
Jours suivants – Ça y est, les body-paintings et shootings démarrent !
Cette fois pas de blague, j’ai mon matériel photographique bien à moi. J’étudie des tutos, l’isio, la focale… Pas si dur et pas si simple. Les clichés sont beaux, et pourtant lorsqu’on zoome je les trouve trop pixellisés.
(Aurais-je dû opter pour un appareil de qualité supérieure ? Au lieu de ce Lumix FZ 300 d’occasion, en excellent état toutefois ? Oui et non, car je dois avant tout apprendre la maîtrise… de toutes les bases).
Il y a malgré tout de quoi, à l’avenir, imprimer au moins en format A3 tout en ayant un très bon rendu. Enfin je me lance moi-même et totalement dans l’aventure photographique et numérique ! Vraiment, ce n’est pas trop tôt.
Je donne une animation body-painting au club enfants, avec quelques jeux et énigmes pour agrémenter. Mais bien sûr, je me concentre avant tout et surtout sur les longues peintures corporelles et les séances de photos artistiques. A mes côtés, une sélection dessinée des (nombreux) motifs pas encore expérimentés. Tant de nouvelles choses restent à tester ! Je m’en régale d’avance. De plus, je dessine et photographie une modèle à la peau noire, denrée rare en ce type de lieux.
Le reste du temps je travaille sur mes autres projets, fais du sport, échange avec les vacanciers (j’apprends à jouer au Rami). Le séjour est assez court, le 26 est déjà ma dernière journée. Et repars déjà avec de quoi vous faire vivre de nouveaux beaux moments artistiques… Et ce n’est que le début.
A suivre…