À l’occasion d’une journée spéciale naturisme au point Ephémère à Paris, Symbiose a pu intervenir lors de la dernière partie, à savoir la soirée dansante de 22H à 03H. Sur le côté proche de la Seine se sont enchaînés toute la journée différents rendez-vous tels yoga, hypnose ou relaxation. Excellente idée en soi que de mêler urbanisme, nudité et développement personnel, malheureusement je n’étais pas libre en journée pour en profiter. À mon arrivée, c’était déjà la fin de journée et la soirée clubbing se préparait, dans une ambiance mêlant gens vêtus et gens nus, tout du moins dans la zone brasserie.
Un nombre de participants corrects, mais comme toujours mille fois moins important que le buzz engendré. Ces derniers mois, les évènements et rendez-vous naturistes « hors contexte » (Palais de Tokyo, restaurant « O ‘Naturel », bois de Vincennes, AventureLand…) se sont multipliés et ont à chaque fois fait beaucoup parler d’eux. N’ayant jusque-là rien vécu de tous ces évènements, j’ai cette fois profité d’une disponibilité pour proposer ma présence à l’organisation, que je remercie d’avoir accepté.
Une fois installé, la nuit festive a débuté avec cette fois-ci un dress-code 100 % nu. Au programme : tout d’abord un groupe de musique, puis du mix et encore du mix, comme il en va de soit pour le clubbing. Les échanges ont été plutôt sympas, j’ai pu réaliser un certain nombre de motifs (quelques-uns ont été photographiés et accompagnent cet article). Néanmoins, plusieurs éléments m’ont mis franchement mal à l’aise…
Pour apporter un témoignage personnel, subjectif et qui n’engage que moi, je peux dire que j’ai été de plus en plus gêné au fur et à mesure de la soirée. 90 % d’hommes au bas mot, public résolument gay ce qui n’est évidemment pas un souci en soi, si ce n’est que les heures passants l’atmosphère est devenue de plus en plus « chaude ». Danseurs se frottant entre eux, performance danse d’un homme déguisé en femme, certains participants en é…….… Vraiment pas du tout mon truc (mais alors pas du tout).
Autant dire que je suis resté à ma place sans mettre un pied sur la piste de danse, et pour tout avouer je pense n’être resté jusqu’au bout que pour honorer mon engagement (engagement bénévole mais engagement tout de même). Comme je l’avais déjà mentionné dans mes articles sur le cap d’Agde, je n’ai absolument rien contre les libertins, simplement je ne pense pas du tout qu’il faille y associer le terme « naturisme ».
Je regrette de fait que le terme « nu » ou « nudiste » soit autant honnis : ils n’ont rien de honteux et sèment moins la confusion. Le règlement de la soirée précisait pourtant que tout comportement sexualisé entraînerait l’exclusion du lieu. Il n’en fut rien, bien au contraire. J’espère qu’à l’avenir la dénomination sera modifiée, ou que des mesures drastiques seront prises. Mais y’aura-t-il alors assez de public ?
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